« Soatoavina malagasy (ndlr : valeurs malgaches,) source d’apaisement électoral ». Tel est l’intitulé du référentiel du Conseil du Fampihavanana Malagasy (CFM) remis officiellement hier à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Alarobia. Une initiative des membres du CFM, qui ambitionne de prévenir les crises électorales.
«L’organisation d’élections libres et crédibles n’est pas seulement l’affaire de la CENI, mais plutôt de toutes les parties prenantes, dont le CFM, la société civile, la presse, les autorités étatiques… », a annoncé à la presse Alphonse Maka, président du CFM. « Ce n’est qu’un début » a-t-il précisé, tout en promettant de le remettre aux autres institutions de la République impliquées dans l’organisation des élections, principalement le président de la République, les parlementaires et le premier ministre.
Les crises récurrentes dans le pays dues à des différends électoraux ont amené le CFM à élaborer ce référentiel. Le conseil est en effet conscient que celles-ci ont fortement affecté l’économie nationale et occasionné la dégradation de la société malgache et notamment les principes du « fihavanana ».
Marc A.
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