Suite à une première revue du programme économique de Madagascar dans le cadre de l’accord de facilité élargie de crédit (FEC), le conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) annonce un décaissement immédiat d’environ 67,5 millions de dollars (48,88 millions de DTS environ) destinés à soutenir la reprise économique de Madagascar après la pandémie et relancer la dynamique de réforme des autorités afin de stimuler, de soutenir la croissance et de réduire la pauvreté.
« La performance de Madagascar dans le cadre du programme appuyé par le FMI pour le premier semestre 2021 a été globalement satisfaisante en dépit de la pandémie de COVID-19 en cours et les récents cyclones, qui ont eu de graves conséquences humaines et économiques sur le pays. La poursuite de politiques prudentes et la mise en œuvre du programme de réformes dans le cadre de la facilité élargie de crédit soutiendront la reprise économique et devraient contribuer à parvenir à une croissance plus durable et inclusive», a indiqué Antoinette Sayeh, directrice générale adjointe et présidente par intérim du FMI.
Efforts de transparence
Le FMI insiste sur la nécessité d’améliorer la transparence budgétaire et les rapports d’information. Il faudra donner suite aux conclusions des rapports d’audit de la cour des comptes sur la réponse à la pandémie de Covid-19. « La publication rapide d’un audit par une tierce partie indépendante des marchés publics liés au Covid-19, est également importante ».
Le Fonds monétaire international note que les autorités s’emploient à renforcer davantage la gestion des finances publiques. «Les réformes visant à atténuer les risques budgétaires comprennent la préparation d’un calendrier de transition vers un mécanisme automatique de tarification des carburants ainsi que la mise en place de filets de sécurité sociale adéquats pour protéger les groupes les plus vulnérables. L’amélioration de la situation financière de l’entreprise de service public JIRAMA est également essentielle ». Les autorités renforcent également le système de gestion des risques de catastrophe pour faire face aux risques liés au climat avec l’assistance technique du Fonds FMI.
Les efforts se poursuivent également pour améliorer le cadre de la politique monétaire, protéger l’autonomie de la banque centrale et favoriser le dévelop-
pement du secteur financier et l’inclusion financière.
Recueillis par CR
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