L’achat illicite d’un terrain estimé à plus de 10 milliards d’Ariary par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) a fait l’objet d’une enquête par les autorités du pays. Les informations relayées sur les réseaux et la presse au début de la semaine, concernant la gabegie au sein de cette entité, auraient interpellé les autorités compétentes et les amener à ouvrir une enquête sur la gestion au sein de la CNaPS, a-t-on appris hier soir.
Des soupçons de corruption avaient été constatés dans ce dossier, ce qui a abouti à l’audition de plusieurs hauts responsables. En effet, le terrain mentionné en objet aurait été acquis auprès d’un membre du conseil d’administration de la Caisse, ce qui a éveillé les soupçons des enquêteurs.
D’après les informations recueillies, certaines personnes auraient pu empocher une somme avoisinant les 200 millions d’Ariary à titre de commission sur la vente dudit terrain. Toutefois, les informations sur ce dossier demeurent encore confuses et l’enquête suit son cours.
Mais d’ores et déjà, cinq individus auraient été placés en garde à vue après leur audition auprès du Bureau indépendant anticorruption (BIANCO). Parmi eux, le directeur général et le président du Conseil d’administration de la CNaPS.
La police judiciaire, chargée de l’enquête sur ce dossier, disposera de 48 heures pour boucler l’enquête. Les suspects seront, par la suite, déferrés au parquet du pôle anti-corruption (PAC), qui décidera d’une relaxe, d’une liberté provisoire ou d’une détention préventive jusqu’à la tenue du procès.
Les autorités judiciaires ont de nouveau pris au filet un « gros poisson » dans le cadre de ce dossier. Les autorités du pays ainsi que les structures anticorruptions ont d’ailleurs prôné la « tolérance zéro » en matière de corruption.
Marc A.
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