Laza Eric Andrianirina, directeur général du BIANCO et Hassim Amiraly, président du SIM ont acté la lutte contre la corruption à Madagascar. La signature de convention d’hier confirme l’engagement du SIM à promouvoir le code d’éthique dans le monde des affaires et à mettre en place d’un système de management anti-corruption selon la norme ISO 37001.
Le BIANCO, de par son nouveau mode opératoire « faire-faire », est tenu de partager son expertise méthodologique en matière de lutte contre la corruption et d’amener les professionnels du secteur industriel de Madagascar à s’approprier des moyens de lutte.
Cette norme internationale permet aux organisations de prévenir, de détecter et de traiter les problèmes de corruption. Les grandes entreprises internationales se conforment à cette obligation pour garantir leur crédibilité dans le monde. L’objectif des entreprises certifiées ISO 37001 est d’avoir une meilleure connaissance de leur environnement financier et de mieux contrôler leurs comptes. Ainsi, les directions financières doivent être conformes aux réglementations et disposer de transparence dans la gestion des comptes. Pour ce faire, les entreprises ont le devoir de se munir d’une politique de lutte contre la corruption, notamment via des outils de contrôle interne ou par le biais de personnes désignées au sein de l’entreprise.
Pour Madagascar, les industriels vont ouvrir le bal. D’ailleurs, tous les membres du SIM ont officiellement renouvelé leur engagement à combattre la corruption en signant un « engagement d’intégrité » qui implique la nécessité de mettre en place le système de management anti-corruption au sein de leurs entreprises respectives.
La mise en œuvre de cette convention est conforme à l’article 7 de la loi 2016-020 sur la lutte contre la corruption qui stipule que : « conformément à leurs missions, attributions, compétences et domaines d’activités, tout secteur public et privé, notamment tous médias public et privé, toute compagnie œuvrant dans le cadre des communications et des téléphonies mobiles, toute Organisation Non Gouvernementale (ONG), toute Organisation confessionnelle, toute Association et toute Organisation de la Société Civile (OSC) ont le devoir d’apporter leur soutiens, appui et contribution à la prévention de la corruption et à l’éducation de la population à lutter contre la corruption ».
Marc A.
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