La section tananarivienne du syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants (SECES) durcit le ton et relance son mouvement baptisé «Université et centres de recherche morts » à partir de ce 25 avril. Une manière pour cette entité de manifester sa désapprobation du rejet de la loi sur l’autonomie des universités par la Haute cour constitutionnelle (HCC).
Les membres du SECES se sont réunis le 20 avril à l’amphithéâtre de la faculté des lettres et sciences humaines d’Ankatso pour décider de la suspension des activités pédagogiques au sein de l’université publique pour une durée indéterminée, jusqu’à ce que le président Andry Rajoelina et les autorités compétentes se décident à considérer leurs revendications.
Pour rappel, le SECES avait instauré les 11 et 12 avril comme journées mortes pour les universités publiques et centres nationaux de recherche. Les enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants regrettent que les autorités n’aient pas réagi à cette première grève d’avertissement.
L.R
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