La mise en œuvre des zones d’encadrement des groupements des petits exploitants miniers et orpailleurs a été approuvée en conseil des ministres, cette semaine. «Comme les ressources minières sont des ressources non renouvelables, leur exploitation requiert une certaine organisation pour être bénéfique à tous », selon Herindrainy Olivier Rakotomalala, ministre des mines et des ressources stratégiques. L’une des stratégies est d’intégrer les petits exploitants dans des groupements qui travaillent dans des zones d’encadrement afin de lutter contre la gabegie et coordonner les activités du secteur dans un cadre formel. Les demandes des groupements passeront par les collectivités décentralisées, les communes, les directions régionales des mines pour remonter ensuite, au Bureau du cadastre minier de Madagascar (BCMM) et au ministère central pour être légaux.
Des descentes sur terrain auront lieu pour déterminer les zones où l’exploitation minière est possible et celles où elles sont prohibées (cas des aires protégées) ainsi que sur les périmètres où des permis miniers ont déjà été accordés. Les groupements d’exploitants en seront ensuite informés. Le ministère des mines et des ressources stratégiques fera également part aux groupements d’exploitants les règlementations en matière de protection de l’environnement, de techniques d’exploitation et de l’exploitation minière en général. L’objectif est de permettre la gestion durable des ressources.
Le ministre Herindrainy Olivier Rakotomalala a également apporté des précisions sur les frais d’administration minière. Les détenteurs de permis minier ont jusqu’à la fin de cette année pour s’en acquitter Ce report d’échéance a été décidé suite à la crise sanitaire, au passage des cyclones et aux conflits sur la scène internationale.
Le ministre a également abordé la réserve d’or au niveau de la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM). «La prochaine étape sera leur transformation en or monétaire, conformément à la norme internationale prescrite par la LBMA (London Bullion Market Association) », a-t-il rappelé. L’or est un élément de réserve des banques centrales au même titre que les devises fortes, comme c’est le cas dans d’autres pays.
C.R
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