L’importance des dégâts causés par les cyclones Ana et Batsirai montre qu’Antananarivo est fortement exposée aux inondations à cause, non seulement de l’obstruction des digues et des canaux par les dépôts de vase et de déchets, mais également des constructions illicites, selon les précisions apportées par Pierre Houlder Ramaholimasy, ministre de l’aménagement du territoire et des services fonciers. Une amélioration des systèmes de drainage s’impose pour y remédier.
Le Projet de développement urbain intégré et de résilience du grand Antananarivo (PRODUIR) a remis hier une tractopelle à roues à l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA) pour assurer la maintenance courante et périodique des canaux et autres ouvrages qu’elle gère. Les clés ont été remises officiellement hier par le ministre, l’équipe de PRODUIR et le représentant de la Banque Mondiale qui finance ce projet.
Ce matériel peut être géolocalisé et commandé à distance avec lecture des données à temps réel. L’APIPA joue un rôle important dans la prévention des inondations. Elle gère en effet les ouvrages et équipements de protection contre les crues. Son champ d’action couvre non seulement Antananarivo, mais également les 44 communes périphériques qui constituent le maillage du Grand Tanà. La gestion des digues des rivières d’Ikopa, de Sisaony et de Mamba dans les communes concernées est également confiée à l’APIPA comme celle du canal Andriantany amont (14 km), du canal C3 (10km) … L’APIPA administre les stations de pompage implantées dans toute la capitale.
La journée d’hier a également été marquée par la remise symbolique de puces téléphoniques de comptes Orange Money, destinés aux personnes affectées au projet afin de leur faciliter la perception de leurs compensations financières.
C.R
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