Le tarif minimum d’une passe est désormais à 30 000 ariary s’il était à 15 000 ariary auparavant, annoncent les membres de l’association professionnelle des travailleuses du sexe. L’inflation galopante ainsi que la cherté de la vie justifieraient cette décision, d’après leurs dires. Cette révision de tarif s’avère indispensable afin de permettre aux travailleuses du sexe, dont la majorité vit dans la précarité, de faire face à la conjoncture et d’améliorer leurs conditions de vie quotidienne avec un revenu décent, estime l’association. Ses membres ont également demandé à bénéficier du système d’aide financière comme « tosika fameno », entre autres. Elles ont ainsi invité l’Etat à considérer leurs revendications.
L.R
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