Les 10èmes journées francophones de médecine d’urgence de l’Océan Indien se déroulent depuis hier au Motel d’Anosy. Il s’agit d’échanges entre les professionnels malgaches et ceux des différentes îles sœurs, avec ceux de la France également. « Ces deux dernières années ont montré, à travers la lutte contre la pandémie de Covid 19, la place importante qu’occupe la médecine d’urgence », a précisé dans son allocution le Dr Hanitra Rahamefy, présidente de l’association des médecins urgentistes de Madagascar. Etant en première ligne dans ce combat, chaque professionnel de santé exerçant dans les services des urgences a fait preuve d’abnégation et de dévouement, au détriment de leur vie privée.
Cela a été corroboré par le Pr Bernard Guichard, coordonnateur de l’enseignement de médecine d’urgence de La Réunion. « Le Covid a permis de mettre en avant la médecine d’urgence comme étant incontournable, que ce soit pour l’accueil hospitalier, le transport des patients… ». Selon ses dires, cet événement devrait se passer sous le signe de l’espoir de longévité des échanges autour de la médecine d’urgence.
Lionel Calenge, directeur général du CHU de La Réunion, estime, pour sa part, que la crise de Covid-19 a fait prendre conscience du bien précieux qu’est l’hôpital public. «On doit prendre soin de l’hôpital, mais aussi des soignants et des urgentistes ».
Différents thèmes sont abordés au cours de ces journées, pour ne citer que l’insuffisance cardiaque, la prise en charge du traumatisé vertébro-médullaire… Pour ce jour, l’assistance respiratoire à Madagascar durant la pandémie de Covid-19, ou encore la prise en charge d’un patient grave (le trauma abdominal)… figurent au programme des séances et échanges.
C.R
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