Elaborer les réglementations nationales, mener les enquêtes et appliquer les mesures correctives commerciales face aux pratiques commerciales préjudiciables aux branches de production nationales. Telles sont les missions qui incombent à l’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC), organe placé sous tutelle du ministère de l’industrialisation, du commerce et de la consommation (MICC). «L’application de mesures correctives pour trois produits importés dont les pâtes, les détergents en poudre et les couvertures, a généré 24 milliards d’Ariary de taxes », a indiqué, hier à Antaninarenina, Barthélemy, directeur général de l’ANMCC lors de la célébration du 5ème anniversaire de cet organe. Des taxes additionnelles ont en effet été appliquées à ces trois produits.
Il a précisé que des enquêtes préalables sont d’abord réalisées avant toutes mesures correctives. «Les entreprises qui se sentent lésées face aux produits importés peuvent approcher l’ANMCC, mais il importe avant tout d’accroître la compétitivité» a-t-il rappelé.
Hassim Amiraly, président du syndicat des industries de Madagascar (SIM) a souligné les enjeux de ces mesures correctives, lesquelles profiteront non seulement aux industries locales, mais également à l’ensemble du pays. Onja Miandry Rakotondramanana, secrétaire général du MICC, a relevé l’importance de l’industrie en tant que levier de développement, pourvoyeur d’emplois et facteur de croissance.
C.R
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