Le ministère des affaires étrangères (MAE) par la voix de son secrétaire général Tahirimiakadaza Ratsimandao a réagi aux reproches formulés à l’encontre des dispositions de gestion des sorties du territoire des travailleurs migrants. Lors d’une conférence de presse, mercredi, le SG du MAE a précisé que ces dispositions sont de 2020 et non de nouvelles mesures adoptées par le ministère. « Le MAE estime avoir le devoir de les rappeler, dans le cadre de la réouverture des frontières du pays et d’exhorter à leur application afin de protéger les citoyens du pays », a indiqué le SG.
Le secrétaire général du MAE a souligné qu’en tant qu’entité étatique, le ministère est dans l’obligation d’assurer la sécurité de ses ressortissants, dont les travailleurs migrants et les jeunes au pair, compte tenu de la recrudescence, à l’échelle internationale, du phénomène de traite de personnes. « Il s’agit ainsi de mesures de protection et non de dissuasion des citoyens », a souligné le SG.
En ce qui concerne particulièrement le travail au pair, il a cité les types de contrat en Allemagne où les activités de volontariat et au pair sont rémunérées. « Le travail au pair est un programme d’échange culturel, de « bain de langue », ce qui est assimilé par nos compatriotes comme une étude. Mais en réalité, un Aupair ou un Volontaire ne pourra pas s’inscrire dans une institution universitaire allemande tout au long de son contrat d’un an. Par ailleurs, conformément aux lois sociales allemandes, un Aupair/Volontaire bénéficie de jours de congé au même titre qu’un travailleur légal en Allemagne, et non de vacances scolaires comme un étudiant normal», a-t-il précisé, tout en rappelant que le travail au pair est une activité rémunérée et considérée comme un emploi.
Marc A.
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