La conférence nationale sur le foncier qui se tient actuellement au CCI d’Ivato présente des enjeux importants pour la population qui s’attend entre autres, au respect des règles et des principes fondamentaux relatifs au régime foncier, à la protection des droits des paysans sur le foncier, à la facilitation des procédures administratives et juridiques liées à l’acquisition de terrain, notamment pour les natifs, à la facilitation de l’accès à l’information, à la lutte contre les différentes formes de pression, à la suppression des arrestations arbitraires, et à l’éradication de la corruption au niveau des tribunaux locaux.
Des organisations de la société civile, des associations paysannes ainsi que des entités spécialisées dans le foncier se sont réunies préalablement à Soarano pour examiner les grandes lignes des résolutions à adopter au terme de ce colloque. A l’initiative conjointe du Solidarité des intervenants sur le foncier (SIF) et de l’association pour le progrès des paysans (FIFATA), cette réunion consistait à réviser les priorités nationales en matière de foncier.
La conférence nationale sur le foncier a pour objectif de trouver des solutions concrètes aux difficultés rencontrées par ce secteur, notamment en matière de corruption et aux difficultés à l’accès du simple citoyen à la terre. La lettre du président Andry Rajoelina, adressée au gouvernement en conseil des ministres du 25 mai dernier porte sur une injonction à « trouver des solutions concrètes, pérennes, réalistes et applicables pour que le foncier devienne un socle de cohésion sociale et s’inscrive dans la liste des leviers du développement ».
L.R
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