Première crise institutionnelle entre les deux chambres du parlement dans le cadre du texte sur la libéralisation du « toaka gasy ». En effet, les députés ont de nouveau adopté, jeudi, la proposition de loi 03-2019/PL relative à la production et à la commercialisation du toaka gasy, présentée par le député Jean Brunelle Razafintsiandraofa. Cette adoption n’aurait pas pris en compte les recommandations du sénat. L’assemblée nationale a repris la version initiale du texte rejeté par les sénateurs.
A l’issue de la séance d’adoption de la proposition de loi, Jean Brunelle Razafintsiandraofa, vice-président de l’Assemblée nationale, a souligné que les députés ont campé sur leur position pour ne pas se dédire étant donné que le Sénat n’avait apporté aucun amendement au texte en le rejetant en bloc.
La proposition de loi précise, dans son exposé des motifs, que « la production et la commercialisation du toaka gasy contribuent au bien-être de la population en tant qu’activité génératrice de revenus ». Ce qu’a rejeté les sénateurs qui estiment que des contrôles de nocivité sont nécessaires avant toute commercialisation.
Marc A.
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