Madagascar est constamment exposé aux catastrophes naturelles. Cette année, elle a été touchée par 5 cyclones. «Une meilleure prévention, une réduction des risques de catastrophes ainsi que la construction de la résilience sont indispensables», a déclaré Mami Mizutori, représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies lors de la clôture de l’atelier de formation, organisé avec le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Pour y parvenir, une implication à tous les niveaux multisectoriels ainsi qu’une meilleure compréhension du risque sont nécessaires. John Heriniandry Razafimandimby, directeur du centre d’études, de réflexion, de veille et d’orientation (CERVO) du BNGRC a insisté sur l’importance des bases de données.
Le suivi du « cadre de Sendai », objet de la formation, est un outil mis à la disposition des pays à fort risque de catastrophes pour leur permettre de mieux collecter et de comptabiliser les données (données annuelles sur la mortalité, nombre de personnes affectées, pertes économiques, dommages aux infrastructures et perturbations de services critiques engendrés par les catastrophes…). Certains dispositifs devaient être mis à jour, avec le changement climatique et les crises sanitaires liées à la pandémie de Covid-19.
Les données fournies par le suivi du « cadre de Sendai » pour la réduction des risques de catastrophes permettent, par ailleurs, de compiler et de consolider les résultats de chaque avancée, et de mettre à la disposition des partenaires une base de connaissances fiable afin de mieux évaluer les aides nécessaires à apporter à Madagascar.
C.R
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