La tension est montée d’un cran entre le ministre des affaires étrangères et les syndicalistes du MAE. En réponse aux propos de Richard Randriamandranto devant les députés mercredi dernier au CCI Ivato, les deux corps du syndicat du personnel du ministère, le SEMPIMIRA et le SYNCORMAE, ont soutenu que leurs revendications ne revêtent aucun dessous politique puisqu’elles portent sur une amélioration des conditions de travail de chaque employé. Par ailleurs, le communiqué des deux organisations syndicales a démenti les propos du ministre évoquant ce mouvement comme une revendication du personnel rapatrié en 2019 demandant des affectations. D’après les syndicalistes, les textes pris en 2019 n’ont jamais été appliqués en matière de redéploiement et que la revendication syndicale implique l’ensemble du personnel et non seulement une frange de celui-ci.
Le personnel du ministère des affaires étrangères a ainsi décidé de renforcer leur mouvement tout en appelant à la cessation des faits de discrimination, la mise en effectivité des textes en vigueur en matière de rotation et d’affectations ainsi que le règlement des indemnités. Dans ce communiqué, les deux corps du syndicat se demandent si le ministre est à la hauteur des attentes du pays par ses actes et paroles… Un département de souveraineté qui demande de la modestie et du respect envers autrui, rappellent les syndicalistes.
Marc A.
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