L’application des 800 ariary est effective depuis samedi chez certaines coopératives de transport en commun. D’autres s’en tiennent au ticket de 600 ariary convenu avec les autorités. Et les réactions sont mitigées.
La direction de la mobilité urbaine rattachée à la CUA s’insurge contre ce ticket de 800 ariary qu’elle estime abusif. La municipalité pour sa part, maintient que seul le tarif suggéré par l’Etat est toléré. Cependant, la DMU-CUA se donne une semaine pour voir l’évolution de la situation entre transporteurs, avant de prendre quelconques mesures.
Du côté des usagers des taxibe, des protestations et des mécontentements fusent de partout d’autant qu’ils considèrent que la qualité de services laisse à désirer. Des usagers déplorent le comportement abusif des receveurs qui exigent de faire l’appoint ou rechignent quand il s’agit de rendre la monnaie.
Des transporteurs en commun justifient le ticket de 800 Ariary par les charges qui leur incombent telles que la hausse des prix à la pompe, la flambée de prix des pièces détachées, des pneumatiques et de l’entretien des véhicules. En cas de rejet de leur revendication du ticket à 800 Ariary, ils envisagent de réduire le nombre de véhicules en service afin de limiter les pertes.
L.R
