Mendrika, l’auteur du pouce inversé lors du passage du cortège présidentiel à Andoharanofotsy, a comparu hier devant les juges. Accusé d’outrage par geste envers le président de la République, il a nié avoir fait obstruction au cortège présidentiel. Il a cependant admis avoir sorti son bras pour effectuer le « geste de trop » après s’être rangé sur le bas côté du By Pass. Le verdict est attendu le 9 août prochain.
Les organisations de la société civile ont réagit par rapport à cette affaire. Après avoir contacté ses proches, la société civile a rapporté qu’il a voulu par ce geste manifester son mécontentement contre la hausse exorbitante des prix. Les OSC ont souligné l’importance du droit d’expression qui constitue un droit fondamental. Elles tiennent à rappeler que chaque individu a le droit d’exprimer son désaccord contre le gouvernement sans que cela n’entraîne une quelconque sanction. Et d’ajouter que l’Etat doit être, de manière immuable, le garant de ce droit à la liberté d’expression/d’opinion pour chaque citoyen.
Les OSC insistent auprès du pouvoir judiciaire censé être indépendant pour que le procès de ce citoyen soit impartial et équitable.
L.R
