Le général Angelo Ravelonarivo, préfet de police d’Antananarivo a annoncé hier que l’Etat n’envisage pas de réorganiser les élections au sein de Jesosy Mamonjy. Il a relevé que ce sont les fidèles qui ont élaboré à la fois leur propre feuille de route et leur code électoral. « Les résultats sont là, ce n’est pas à nous de nous interposer. D’ailleurs, l’affaire est entre les mains de la justice », a-t-il souligné en s’adressant à la presse.
Le préfet reconnait que l’affaire est compliquée. Il invite les fidèles de Jesosy Mamonjy à faire preuve de responsabilité pour résoudre leurs problèmes. Par ailleurs, le préfet a fait remarquer qu’il n’y a eu aucun candidat d’Etat à ces élections, contrairement aux informations qui circulent. « Quoi qu’il en soit, notre rôle a été de veiller au bon déroulement de ces élections. D’ailleurs, les deux parties en conflit ont été assistées par leur huissier respectif qui ont signé les procès-verbaux après confrontation », a-t-il rappelé.
En ce qui concerne l’arrestation des 7 personnes de dimanche dernier, elles ont été relâchées. « Ces individus n’étaient pas les véritables auteurs des troubles, mais de simples personnes payées pour semer la discorde. Ce sont les cerveaux qui nous intéressent», a affirmé le préfet, qui par ailleurs a souligné qu’une fermeture définitive de l’édifice n’est pas envisagée.
Marc A.
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