Le ministère de l’environnement et du développement durable (MEDD) avec le concours de nombreux entités et établissements ministériels, a mis en place une cellule de crise, chargée de prévenir et de coordonner les actions de lutte contre les feux de brousse et de forêt. Les autorités sont en effet préoccupées par la multiplication des foyers d’incendie de forêts, survenus récemment.
Selon les statistiques du MEDD, près de 100.000 Ha de forêts sont réduits en cendres chaque année. En 2018, 360.000 Ha de terrain sur les 590.000 km² de la superficie de Madagascar ont été la proie des flammes dont 60 .921 Ha de feux de forêt et 299.445 Ha de feux « non-forêts ». En termes de répartition régionale, la région Menabe détient le sombre record avec près de 55.000 Ha de surfaces consumées par le feu, suivie de Melaky, de Boeny, d’Analamanga et d’Itasy.
La cellule de crise, créée à titre de mesure d’urgence, comprend le bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et la cellule de prévention et de gestion des urgences (CPGU), ainsi qu’une douzaine de ministères dont le ministère de l’intérieur et de la décentralisation, celui de l’agriculture et de l’élevage, celui de la communication et de la culture, celui de la défense nationale, le secrétariat d’Etat en charge de la gendarmerie, le ministère de la sécurité publique, celui de la justice, celui du développement numérique, de la transformation digitale, des postes et des télécommunication, celui de l’éducation nationale, celui des transports et de la météorologie, celui de l’économie et des finances, et du ministère de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène.
Les entités de la cellule de crise ont tenu leur première réunion d’urgence lundi pour discuter des actions à entreprendre.
En vertu de sa politique « zéro tolérance », le MEDD a annoncé de sévères sanctions contre les auteurs de feux de brousse et de forêts.
LR
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