Le mouvement de grève du syndicat des greffiers de Madagascar n’est pas près de s’arrêter, selon Alain Michel Randriamaro, président du syndicat. Les négociations avec le ministre de la justice et les représentants de la présidence de la République n’ont abouti à aucun consensus. Le président du SGM a même précisé que « le ministère ne fait montre d’aucune volonté concrète de répondre à nos revendications. Il nous renvoie à la fonction publique et au parlement…».
Le syndicat des greffiers dénonce également les pressions exercées par le ministère qui se traduisent par des réquisitions et une suspension de soldes. Des dispositions décriées par le syndicat mais qui ne feront pas reculer les grévistes, selon le président du SGM.
Face à cette intensification du mouvement, le président du SGM dénonce des usurpations de fonction dans certains tribunaux où de simples citoyens sans aucune qualification sont chargés d’assumer les taches de greffier. Une usurpation qui ne permet pas de valider un jugement rendu par le tribunal. Le SGM rappelle que leur mouvement a débuté le 6 octobre dernier et que, désormais, les greffiers déclinent toute responsabilité dans les verdicts rendus par les tribunaux qui n’ont pas été signés par leur corps depuis cette date. Le SGM précise que leur mouvement ne revêt aucun caractère politique.
Marc A.
