Une personne a été placée sous contrôle judiciaire pour suspicion de participation directe à l’incendie de la réserve d’Ambohitantely Ankazobe. Deux autres, accusées de négligence pour avoir omis d’installer des pare-feux sur leur terrain, ont bénéficié de liberté provisoire. Tel est le verdict prononcé par le parquet d’Ankazobe, relayé par le ministère de la justice.
Le ministère de la justice a déploré les circonstances de l’arrestation des suspects, et qualifie de « maladroite » la campagne de communication du ministère de l’environnement et du développement durable, qui s’apparente à une « condamnation avant procès du suspect ».
Soucieux de rectifier le tir, le ministère de la justice a rapporté que les investigations ont permis de déterminer que le pétrole et le briquet, ainsi que le poisson séché et l’huile alimentaire saisis sur le premier suspect, avaient été achetés le jour même dans une épicerie du coin. Dès lors, le ministère de la justice a remis en cause la communication du MEDD qui omis ces détails et de ne pas avoir précisé que l’incendie s’était déclaré deux semaines avant l’arrestation du suspect. Le ministère de la justice a précisé qu’aucune arrestation pour flagrant délit d’incendie de forêts n’a eu lieu à ce jour.
L.R
Imprimer
