Dans le cadre de l’application de la grille « Optima business » figure le rachat par la JIRAMA de l’excédent de la production d’énergie solaire aux entreprises qui en produisent. Ceci ne devrait pas, toutefois, dépasser les 40% de la production, comme l’indique la réglementation en vigueur. Depuis hier, la société Socota d’Antsirabe, avec sa branche Cottonline, injecte son surplus de production en énergie solaire dans le Réseau Interconnecté d’Antananarivo (RIA). Cette collaboration entre Socota et la Jirama est une grande première dans le rachat d’excédent d’énergie renouvelable, un fait inédit dans l’histoire de la JIRAMA. « Cette autoproduction contribue au renforcement de la production, à la réduction de délestages », selon les précisions apportées par Rivo Radanielina, CEO de la JIRAMA en marge d’une cérémonie officielle qui s’est tenue hier à Antsirabe. Dix autres entreprises vont procéder à l’autoproduction avant la fin de cette année. Une telle initiative est encouragée.
Différentes mesures sont, par ailleurs, adoptées pour réduire les délestages. Le CEO de la JIRAMA a cité, entre autres, l’installation du groupe G4 qui va fournir 30Mw supplémentaires lorsque les conditions hydrologiques sont remplies ou encore l’augmentation de la production d’énergie solaire à Ambatolampy à 40Mw si elle était à 20Mw auparavant. Il en est de même de l’augmentation de la production de la société Sunfarming d’Antsirabe, de l’installation de 36 sites « hybrides » actuellement en cours qui sera achevée en 2023. Tel qu’il a été annoncé, les délestages ne seront supprimés qu’en 2027. Il existe déjà de nombreux accords de coopération pour atteindre cet objectif.
CR
Imprimer
