Conseil des ministres : Des mesures prises à l’endroit de TIKO
Suite à une communication de Olga Ramalason, ministre du Commerce, sur les actes de vandalisme perpétrés contre les installations du groupe Tiko, Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, a ordonné la mise en place d’un dispositif de sécurisation de celles-ci. Une décision adoptée en Conseil des ministres qui s’est tenue hier au palais d’Iavoloha.
Les forces de l’ordre seront ainsi mobilisées pour renforcer la surveillance des sites du port de Toamasina et de Sambaina Manjakandriana, appartenant à ce groupe industriel.
En ce qui concerne le site de Vohidiala – Ambatondrazaka, il a été rappelé que 60% des parts de cette entité appartiennent à l’État malgache. Un site qui sera également sécurisé avec le concours de l’État.
Victime d’actes de vandalisme, de pillage et d’incendie, le groupe Tiko n’a pas réussi à se relever depuis le « black monday » du 26 Janvier 2009. Ce groupe de sociétés, fondé par le couple Marc Ravalomanana, a, par la suite, traversé des moments difficiles puisque la Direction des impôts lui réclame, jusqu’à ce jour, plus de 100 milliards d’Ariary à titre d’acquittement fiscal.
En 2012, Tojo Ravalomanana, fils cadet de Marc Ravalomanana, s’est lancé dans les négociations et annonçait la reprise très prochaine des activités du groupe. Mais cette initiative n’a pas pu se concrétiser.
Les dégâts occasionnés lors du « black monday » ont été évalués à 102 milliards d’Ariary.
Le groupe Tiko avait fourni 3.000 emplois directs et 11.000 emplois indirects durant ses années d’exercice jusqu’au 26 Janvier 2009.
La bataille juridique engagée entre l’État et le groupe Tiko suit son cours. La Justice tranchera sur ce dossier prochainement, comme le souhaitent les autorités malgaches, tout comme les dirigeants de ce groupe de sociétés.
Marc A
