Marché Bagdad des 67 Ha : Les commerçants persistent et signent
Des centaines de commerçants ont été délogés du marché Bagdad des 67Ha. Soit. Ils ne pouvaient faire autrement que de quitter les lieux. En revanche, ils exigent un autre emplacement. Auraient-ils gain de cause ?…
A trois jours de la date fixée pour leur expulsion, les commerçants du marché de Bagdad aux 67Ha ont observé une grève dont l’objet est de réclamer leur réintégration dans les lieux. D’après les commerçants, leur expulsion tend à favoriser une minorité. Par conséquent, ils invitent les dirigeants et les responsables de la Commune Urbaine d’Antananarivo, en particulier, à considérer l’intérêt commun.
Ils envisagent de poursuivre cette grève jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. Ils exigent ainsi un autre emplacement approprié aux 67Ha et qu’ils estiment convenir à leurs activités. Une réclamation qui n’a pas toujours obtenu de réponse positive de la part de la CUA, a confié Rondro Hanitriniaina, porte-parole des commerçants.
Près de 400 commerçants ambulants avaient été délogés en 2002 par la Commune Urbaine d’Antananarivo, de ce marché. Par la suite, ils ont repris possession des lieux après avoir été régularisés en tant que commerçants formels. Cependant, le terrain qui héberge ce marché de Bagdad appartiendrait à un particulier qui l’avait prêté, à ce moment, à la Commune Urbaine d’Antananarivo. Il s’avère que le propriétaire des lieux a récemment décidé de vendre le terrain à une compagnie pétrolière. Les commerçants sont de nouveau expulsés. Cette compagnie envisage de construire une station-service sur la place.
RR.
