Insécurité dans le Sud, limogeage de conseillers : Explications du PM Kolo Roger
Le Premier ministre a accordé un bref entretien à la presse hier, en marge de l’inauguration de la 9ème édition de la Foire Internationale de Madagascar. Insécurité, limogeage de conseillers, affaire BICM, ont été évoqués à cette occasion.
Le gouvernement s’active face à l’insécurité grandissante dans le Sud, a indiqué, hier, le Premier ministre Chef du Gouvernement le Dr Kolo Roger. Cinq ministères se mobilisent, selon ses dires, pour restaurer de nouveau la sécurité dans cette partie du pays où agissent souvent les bandits des grands chemins et où l’insécurité prend de l’ampleur.
A titre de rappel, le récent accrochage entre les habitants d’Ambatotsivala et d’Andranondambo, du district d’Amboasary-Sud a laissé un lourd bilan, selon le rapport officiel du Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes. 22 morts, 2294 sans-abri hébergés chez leurs familles et/ou leurs voisins dans les Fokontany Ampilira et Tranomaro, 706 sans-abri déplacés à Amboasary Atsimo. A cela s’ajoutent 125 cases incendiées et 275 autres saccagées et détruites.
Des conseillers limogés ?
Des informations circulent depuis quelques jours selon lesquelles huit conseillers de la Primature viennent d’être limogés pour plagiat dans l’élaboration du programme de mise en œuvre de la Politique Générale de l’Etat. Le Dr Kolo Roger a tenu à démentir cette information : «Aucun de mes collaborateurs n’a été remercié. Ils sont toujours là. Il y a juste un ou deux à qui d’autres fonctions ont été assignées », a-t-il précisé.
Mercredi dernier, Naivo Marius Rakotozafindraibe, Directeur du Cabinet Civil de la Primature, lui aussi, a démenti cette information sur une radio privée de la Capitale. Il a tenu à faire la distinction entre la Politique Générale de l’Etat PGE, élaborée par le Chef de l’Etat, et le programme de mise en œuvre de ladite PGE, lequel est du ressort du Premier ministre. Le Directeur de Cabinet du Premier ministre a laissé entendre que les programmes de mise en œuvre suivent toujours un certain standard et sont généralement rédigés en français. Toutefois, un document rédigé dans la langue maternelle malagasy a été remis au parlementaire le jour de la présentation faite par le Premier ministre devant le Parlement, a-t-il rappelé.
BICM
Interrogé au sujet de l’affaire de la Banque Industrielle et Commerciale de Madagascar (BICM), le Premier ministre s’est contenté de répondre que cette affaire a été évoquée à plusieurs reprises, et qu’il n’ y a plus lieu d’apporter des précisions quelconques.
C.R
