Heures complémentaires impayées : Le ministre de l’enseignement supérieur s’explique
Si le ministère n’a pas encore réagi aux revendications des enseignants de l’Enseignement supérieur, membres du SECES, c’est que quelques uns de ces derniers n’ont pas rempli les conditions exigées pour le paiement de leurs indemnités. Ils ont ainsi une part de responsabilité…
Une poignée d’enseignants-chercheurs n’a pas encore fait parvenir sa déclaration en vue du déblocage des heures supplémentaires au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Le ministre Marie Monique Rasoazananera a fait savoir que le paiement des heures complémentaires ne peut être effectué qu’après réception des dossiers de tous les enseignants dans leur intégralité.
Les enseignants comme tout autre acteur de l’enseignement supérieur devraient se considérer comme éléments indispensables à la promotion de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ils devraient s’approprier ce rôle pour faire de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique un véritable moteur de développement, estime la ministre.
Par ailleurs, la grève d’avertissement des enseignants-chercheurs a pris fin hier. Dans l’espoir de voir débloquer leurs heures complémentaires au titre de l’année 2011-2012 (second semestre) et 2012-2013, les membres du syndicat des enseignants-chercheurs sont disposés à discuter avec les responsables concernés par leur revendication.
Projet « université numérique »
Une réunion d’élaboration de la première restitution du projet de mise en place de l’université numérique à Madagascar s’est tenue hier dans les locaux du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. L’université numérique sera complémentaire aux universités déjà existantes et n’est pas habilitée à délivrer un quelconque diplôme. Une réunion de restitution finale du projet de mise en place de cette université numérique est prévue pour le mois de juillet prochain.
RR.
