Dahalo et affaire 07 février 2009 : «Troubles internes et non conflit armé » selon Eugénie Liliane Arivony
Les actes qui se produisent dans le Sud, à travers le phénomène des « dahalo », doivent cesser dans un délai bref. La réflexion est d’Eugénie Liliane Arivony, présidente de la Commission Nationale du Droit International Humanitaire (Conadih) hier, à l’occasion de l’ouverture de l’atelier de formation sur le droit international humanitaire, qui durera trois jours. .
De son avis, ces phénomènes sont définis comme des troubles internes et non des conflits armés. Elle a ainsi souligné que l’affaire du 07 Février 2009 est également considérée comme un trouble interne et qui ne rentre pas dans le cadre du droit international humanitaire.
Elle a expliqué devant la presse le rôle et la mission de la Conadih dans les conflits armés desquels Madagascar est jusqu’ici pré-
servée.
Assurer la diffusion du droit international humanitaire, l’élaboration des projets de loi pour arriver à engager le processus de ratification des instruments internationaux relatifs aux droits internationaux humanitaires et conseiller le gouvernement sur le développement de ces droits, telle est la mission de cette commission.
L’atelier de formation en question a été organisée par la Conadih avec le concours du ministère de la Justice et du Comité International de la Croix Rouge (CICR).
Marc A.
