Conjoncture : Les opposants éliront leur chef ce jour
Conformément à la Constitution, le camp de l’Opposition dispose de son siège à l’Assemblée nationale. Si les partis d’opposition sont plus ou moins connus, le chef des opposants sera seulement élu aujourd’hui.
Quatre personnalités politiques dont Alain Ramaroson, Alain Andriamiseza, Max Fabien Andrianirina et le président de l’association TAMAMI brigueraient le poste de chef de l’Opposition. Ces politiciens ont déposé leur candidature à cette fonction lors de la première journée du conclave des opposants, qui s’est tenu à l’Espace Mon Goûter d’Andrefan’Ambohijanahary.
Ce rendez-vous des opposants, initié par l’équipe de Lalatiana Ravololomanana et Edouard Tsarahame rassemble 200 personnes issues de 60 associations et 10 partis politiques. Cette réunion permet ainsi de mettre en place les pierres angulaires de l’Opposition. Le nom du chef de l’Opposition devra être connu ce jour.
Les valeurs proprement dites seront mises en avant au cours de ce conclave des opposants, à travers des concertations, a expliqué le pasteur Edouard Tsarahame, membre du comité d’organisation.
En ce qui concerne le mode d’élection du chef des opposants, les candidats devront, en premier lieu, trouver une entente entre eux. En l’absence d’un accord commun, l’ensemble des participants au conclave passera au vote.
Alain Ramaroson, oui, chef de l’opposition, non être 7ème vice-président de l’AN
La loi 2011-013 portant statut de l’Opposition permet aux partis d’opposition d’être reconnus légalement en tant qu’acteurs essentiels de la vie politique. Le chef de l’opposition a ainsi le droit d’appartenance de plein-droit au bureau national de l’Assemblée Nationale. A ce titre, il dispose d’un cabinet comprenant un Directeur de cabinet, quatre conseillers et un Secrétaire particulier.
Alain Ramaroson, lui, a livré à la presse les motifs qui l’ont poussé à présenter sa candidature à la tête de l’Opposition. Il estime qu’un chef de l’Opposition joue le rôle de détenteur du pouvoir critique et de contre- proposition. En revanche, être le 7ème vice-président de l’Assemblée Nationale n’est pas une priorité, pour lui. Une déclaration qui sous-entend son refus d’intégrer la Chambre basse.
Vola R
