CNAM : Des formations répondant aux besoins du pays
Tout en restant à Madagascar et en suivant des formations à distance, il est possible d’obtenir des diplômes français d’études supérieures. L’on doit cela au Conservatoire National des Arts et des Métiers CNAM.
Le CNAM, ayant son siège aux 67Ha, offre une formation diplômante et professionnelle sanctionnée par des diplômes reconnus par le ministère français chargé de l’Enseignement supérieur, a-t-on appris hier au cours de l’ouverture de la semaine du CNAM qui se tient au Lycée Français d’Ambatobe. La démarche qualité qui l’ anime ainsi que la synergie des initiatives permettent au CNAM de proposer à l’ensemble des Malgaches des formations ouvertes à distance. Les étudiants reçoivent des formations de haut niveau et de bonne qualité dans un environnement de plurilinguisme articulé autour de la francophonie, selon les précisions apportées par Olivier Faron, Administrateur Général du CNAM.
Le Conservatoire des Arts et des Métiers (CNAM) entend contribuer à la réussite professionnelle du peuple malgache et au développement durable inclusif et innovant du pays. Mamy Rabehanta Rabemila, PCA du CNAM, a précisé que les filières disponibles répondent aux besoins de développement du pays.
Le CNAM est le premier institut francophone de formation aux métiers de la comptabilité, du contrôle et de l’audit. Il dispense ainsi des formations d’expert-comptable, des formations en management de société ou encore en ingéniorat (sciences industrielles et technologies de l’information).
Les expositions qui se poursuivent ce jour au LFT Ambatobe permettent d’en apprendre davantage.
Cette première édition de la semaine du CNAM témoigne du dynamisme et de la capacité d’innovation des responsables et de toutes leurs équipes.
Avec plus de 340 élèves inscrits en 2013-2014, le centre d’Antananarivo a multiplié par 1,5 fois le nombre d’inscrits de 2010.
Dans son allocution, le Premier Ministre le Dr Kolo Roger a mis en exergue l’importance que son gouvernement accorde à l’éducation en général et à la formation professionnelle en particulier. Non seulement la formation et l’éducation permettent d’acquérir de nouvelles compétences, mais elles constituent aussi des facteurs de réduction de la pauvreté.
C.R
