Festival des baleines à Sainte Marie : Un rendez-vous à ne pas rater avec Julien Lepers
Un éminent animateur d’émission mondialement connu à Madagascar, cela n’arrive pas tous les jours. Et ceci pour la bonne cause puisqu’il s’agit de la protection des baleines. «Question pour un champion…»
La population des baleines est estimée à 200 000 individus il y a de cela, un siècle. Actuellement il n’en reste plus que 60 000. Les baleines passent l’hiver austral autour des côtes malgaches. Plus d’une trentaine d’espèces de cétacés ont été identifiées dans la région Sud-Ouest de l’Océan Indien, au large de l’île Sainte-Marie. Une aubaine pour le pays étant donné que la présence des baleines constitue une attraction touristique aux enjeux colossaux. Afin justement de promouvoir le secteur, Cétamada, en collaboration avec l’Office National du Tourisme de Madagascar, entre autres, organise le « Festival des baleines » du 4 au 12 juillet 2015 sur l’île de Sainte Marie. L’événement, qui devrait générer des retombées économiques considérables pour l’économie locale, a été lancé en grande pompe hier à l’hôtel Ibis d’Ankorondrano.
Cétamada entend marquer d’une pierre blanche cet événement, qui a pour parrain le célèbre animateur de la télévision française, Julien Lepers. La star de la chaîne France 3, a manifesté un réel engagement dans la protection de ces mammifères marins. Julien Lepers est effectivement convaincu que la disparition d’une plante, d’un animal peut entraîner inévitablement l’extinction en chaîne d’autres espèces. Or, au bout de cette chaîne, il y a l’homme et son destin. Par conséquent, Julien Lepers n’a pas manqué d’apporter son soutien à Cétamada pour son combat en faveur de la protection des mammifères marins.
Un large panel de programmes va caractériser cet événement, dont des défilés, des expositions, des concerts, des jeux et autres activités ludiques qui requièrent bien évidemment l’implication de la population locale. Le Festival des baleines 2015 touche non seulement le secteur du tourisme, mais également l’environnement, la recherche scientifique, ainsi que le développement économique.
L.R
