Kolo Roger aux responsables des médias : «Oui à la liberté de presse…»
« Je suis jaloux de la liberté de presse ». Les termes étaient du Dr Kolo Roger, Premier Ministre, Chef du gouvernement, hier, lors d’un petit déjeuner organisé au Palais de Mahazoarivo en vue de tisser des relations étroites entre l’État et la presse, représentée par les patrons d’organes de médias. Le Chef du gouvernement avait ainsi rappelé l’importance de cette relation interdépendante pour le développement du pays. « Nous avons besoin de la presse comme la presse a aussi besoin de nous », a-t-il fait remarquer. Lors d’une interview improvisée, le Dr Kolo Roger a indiqué que d’autres entretiens visant à améliorer la collaboration entre l’État et le monde des médias auront fréquemment lieu. Il a même souligné que les portes de la primature sont et restent ouvertes à la presse.
Dans un souci de parfaire le Code de la Communication, l’article 20 de la loi sur la cybercriminalité a été évoqué pendant la rencontre. Le paiement d’une amende ou l’emprisonnement d’une personne coupable de diffamation envers une personnalité publique était la pomme de discorde susceptible de torpiller sa mise en œuvre. Reboza Cyrille, ministre de la Communication, présent lors de cette rencontre, a annoncé que cet article allait être retouché très prochainement dans le but de le mettre en harmonie avec le futur code.
Plusieurs partons de presse et directeurs de publications avaient répondu présents à cette invitation du Premier Ministre à l’instar du groupe Ma-TV, Dreamin Tv, Record Tv, Gazetiko, Basy Vava, Radio Don Bosco, la Radio et Télévision Nationales ainsi que Space Radio. Les membres du comité de mise en œuvre du projet de Code de la Communication ainsi que deux représentants du système des Nations Unies ont également assisté à ces échanges fraternels.
Marc A.
