Ebola : Remède possible, selon Kolo Roland
La fièvre Ebolan causée par un virus dont aucun remède thérapeutique, du moins enregistré auprès de l’Organisation Mondiale de la Santé, n’existe officiellement, peut être guérie, selon Kolo Roland ancien sénateur de Morondava. Il a avancé l’Argent Colloïdal qui, d’après lui, est un remède efficace contre les maladies virales. Les militaires romains avaient utilisé ce remède lors de leurs conquêtes dans l’Antiquité. Le Curcuma peut également devenir un remède pouvant guérir l’Ébola, a-t-il signalé. Homéopharma prescrit déjà ce remède pour d’autres maladies, a rappelé Kolo Roland.
Le Fandriandambo, une plante arbustive qui pousse dans le Menabe, peut également éliminer ce virus d’après des chercheurs malgaches et internationaux.
« Le mal qui est en train d’atteindre le continent concerne tout le monde, raison pour laquelle l’on doit prendre cette initiative », a-t-il indiqué. Il s’était ainsi adressé à l’Union Africaine, à l’Organisation Mondiale de la Santé et à l’Unicef sur ce sujet pour apporter le concours des Malgaches à ce fléau qui a déjà causé plus d’un millier de morts à l’heure actuelle et en moins d’un mois.
Depuis près de quarante ans que l’on connaît son existence, Ebola n’avait pas intéressé les grandes industries pharmaceutiques, qu’il s’agisse de médicaments antiviraux ou de vaccin préventif. Cette maladie infectieuse redoutable a toujours été considérée comme éminemment «exotique», rapporte la presse internationale. Et les différentes bouffées épidémiques observées dans des zones rurales d’Afrique centrale n’ont jamais atteint le stade où l’on pouvait considérer qu’il existait un espoir de retour sur investissement. Une opinion confortée par le fait que ces bouffées ont toujours été géographiquement contenues : Ebola n’a jamais été perçue comme une menace pour les grandes métropoles africaines et, a fortiori, pour l’Occident.
S’ajoutent ici les difficultés propres au virus lui-même, un virus à ARN, membre d’une famille virale pour laquelle n’existe aucun vaccin et dont les membres n’ont jamais représenté une menace en termes de santé publique.
De nouveaux cas d’Ebola sont officiellement signalés par le Nigéria, pays le plus peuplé d’Afrique. Le cap de 1.000 morts est atteint et l’OMS vient de décréter, le 8 août, l’état d’«urgence de santé publique de portée mondiale».
Marc A.
