Affaire 7 février : L’AV7 persiste et signe
Les victimes des événements sanglants de 7 février 2009 qui se sont déroulés devant le palais d’Ambohitsorohitra insistent sur la nécessité d’appliquer le verdict prononcé par le tribunal malgache, notamment l’indemnisation à 3 milliards d’Ariary des victimes du 7 février.
Le tribunal sud-africain a pris en considération la plainte introduite par leur avocat, selon les explications fournies par Me David Erleigh et Me Rija Rakotomalala, avocats des victimes.
Ces deux avocats ont révélé, lors d’une conférence de presse d’hier à l’hôtel Le Grand Mellis, les étapes de l’instruction. Ils ont fait savoir qu’il est question, actuellement, de demander l’autorisation de mener une enquête à Madagascar sur ces événements. Ils ont ajouté que les gouvernements, malgache et sud-africain, restent en contact et devront tomber d’accord d’ici peu sur les possibilités ou non de mener des investigations à Madagascar. Concrètement, des émissaires sud-africains pourraient auditionner les témoins et les rescapés de cette tuerie du 7 février 2009, pour les besoins de l’enquête.
Version partie Ravalomanana
En août 2010, Marc Ravalomanana a été jugé par contumace par le tribunal malgache. Il a été condamné à une peine de travaux forcés à perpétuité dans cette affaire de tuerie du 7 février 2009. Selon la défense, Marc Ravalomanana a le droit de faire opposition au verdict prononcé par le tribunal malgache.
La saisine faite par l’AV7 reste nulle et non avenue. Le principe universel stipule que «Non dis im indem» ou, littéralement, «on ne peut pas rejuger une personne pour une même affaire».
Vola R
