Réforme de l’éducation : 204 recommandations
La Convention Nationale sur l’éducation a sans doute été l’événement récent qui a le plus rassemblé un grand nombre d’invités. Force est de constater que tout le monde, qu’il soit politicien, société civile… veut privilégier l’éducation.
Deux cent quatre recommandations sont ressorties de la Convention Nationale sur l’Éducation, qui s’est tenue du 8 au 10 octobre 2014 au CCI d’Ivato. Il s’agit d’une initiative du Ministère de l’Éducation Nationale. Nous avons appris au terme de cet atelier d’envergure que la réforme de l’éducation, la mise en place d’une politique adaptée aux contextes nationaux, l’adoption de la langue d’enseignement, l’augmentation du budget alloué à la promotion de l’éducation, la nécessité de la formation pour renforcer les compétences de nos enseignants, le recrutement des enseignants FRAM ainsi que l’amélioration de leurs conditions sociales figurent, entre autres, parmi les grandes lignes des recommandations ayant été adoptées par les 5 commissions mises sur pied durant les 3 jours de la tenue de la Convention.
Le ministre de l’Education nationale, Paul Rabary, a fait savoir au terme de cet événement que ces recommandations, fruits de concertations entre les différents acteurs de l’éducation, vont servir à l’élaboration de lois cadres, lesquelles vont servir d’outil de base dans la mise en œuvre de la réforme sur l’éducation. Le ministre Paul Raabry a conclu que l’objectif consiste à faire en sorte que nos programmes d’enseignement puissent convenir aux élèves de toutes les régions de la grande île.
Claude Raharovoatra, président national du SEMPAMA, partage visiblement les avis du ministre de l’éducation nationale. Le syndicat des enseignants a promis d’assurer le suivi de la mise en œuvre du plan cadre sur l’éducation, étant donné qu’il se sent engagé de par sa participation active et massive à cette Convention.
La Convention Nationale sur l’Éducation consistait à réunir tous les acteurs du domaine de l’éducation en vue de dresser un état des lieux du secteur éducatif, identifier les contraintes majeures et partager les expériences ainsi que les bonnes pratiques pour une éducation inclusive, de qualité accessible à tous.
L.R
