Politique : Naissance du RDDC

Politique : Naissance du RDDC

Des leaders de partis politiques, ainsi que des ministres du gouvernement, ont mis sur pied le Rassemblement pour la Défense de la Démocratie et de l’Ordre Constitutionnel (RDDC). Ce groupement a été présenté de manière officielle hier à l’hôtel Colbert d’Antaninarenina. Voninahitsy Jean Eugène, président national du groupement politique Les AS a noté à cette occasion que le RDDC s’est donné le mot d’ordre de défendre le choix de la population malgache depuis les élections de décembre 2013, lesquelles ont abouti à la restauration de l’ordre constitutionnel, après 5 années de crise.
Rachid Mohamed, du HVM, quant à lui, a martelé que le groupement entend préserver les valeurs républicaines. Il a également mis en relief le fait que le peuple malgache ait voté, que la Communauté Internationale ait reconnu la volonté ainsi que les efforts fournis dans le cadre du processus de sortie de crise.
Or, le RDDC entend défendre jalousement ses acquis. L’objectif étant de mettre définitivement un terme aux phénomènes de crises cycliques qui réduisent en poussière les efforts entrepris et au détriment de la population. Ses membres se défendent du fait que la mise en place du RDDC ne soit pas le fruit d’une situation conjoncturelle, caractérisée par le retour au pays de l’ancien Président Marc Ravalomanana, qui d’après eux, constitue une pure coïncidence.
Se voulant rassurant, Rachid Mohamed a lancé que le RDDC ne défend pas un seule personne, encore moins le gouvernement, mais s’engage à défendre le choix de l’ensemble du peuple malgache.
Voninahitsy Jean Eugène a annoncé que toutes les personnes de bonne volonté peuvent intégrer le groupement RDDC. Citons, à titre d’exemple, les anciens barons du TIM, Yves Aimé Rakotoarison et Émile Ratefinanahary, l’ancien ministre de la Sécurité publique Organès Rakotomihantarizaka, l’ancien président du CST Dolin Rasolosoa, l’ancien ministre chargé des relations avec les institutions Manantsoa Victor, Brigitte Rasa­moelina de l’AMP, ou encore l’ancien chef de la région Atsinanana Alain Mahavimbina.

L.R

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