Institut Pasteur : Formation sur la résistance des moustiques aux insecticides

Institut Pasteur : Formation sur la résistance des moustiques aux insecticides

 

L’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) et l’Agence Régionale de la Santé de l’Océan Indien (ARS-OI) ont conjointement organisé une formation sur la surveillance des résistances des moustiques aux insecticides. L’IPM qui a pour mission des activités de recherches, de formation, de santé publique et de services (centre de biologie clinique, centre international de vaccination, hygiène des aliments et de l’environnement), a accueilli cette formation dans ses locaux d’Antananarivo, du 20 au 24 octobre 2014. L’objectif étant d’étudier la résistance des moustiques à certains insecticides et de lutter contre ce phénomène pour assurer une meilleure protection des populations. Une véritable aubaine pour nos spécialistes avec l’arrivée de la saison des pluies qui constitue la période la plus favorable à certaines maladies transmises par les moustiques, comme le paludisme. Des techniciens du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) de Madagascar, des services de Lutte Anti-Vectorielle (LAV) de l’ARS-OI, France, du service de LAV des Comores et du service de Prévention de Maurice ont participé à cette formation. Cet atelier avait deux objectifs. D’une part, il visait à faire en sorte que tous les services de LAV de la Région Sud-Ouest de l’Océan Indien utilisent un même test standard pour mesurer la résistance des moustiques aux insecticides afin d’harmoniser les approches. D’autre part, il avait pour but d’assurer que les méthodes apprises au cours de cette formation soient appliquées dans chaque île par les différentes parties prenantes.
L’apprentissage effectué à Madagascar va permettre une harmonisation des pratiques dans l’ensemble de la Région de l’Océan Indien et permettre des échanges et des applications en terme de réponse aux crises. Même si cette formation a été très prisée et appréciée par les différents acteurs de lutte anti-vectorielle, elle reste une première étape pour les années à venir.

L.R

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