Grand Tanà, grand débat
Le statut particulier d’Antananarivo, qui deviendrait une grande agglomération avec 16 arrondissements, sera discuté à l’Assemblée nationale. 16 maires et un super Maire… Le projet devrait être soumis à l’appréciation des députés. Le débat est déjà ouvert. Et la classe politique s’émeut.
Ceux qui sont contre montent au créneau. Notamment ceux qui pensent que cette loi est une partition de la Capitale pour la neutraliser politiquement.
Oui, le débat est ouvert. Et des députés pensent même qu’on ne peut pas voter cette loi à la va-vite. Il faudrait une session extraordinaire.
Sur le principe, la proposition de provoquer un large débat est une bonne chose. Tous les cercles de réflexion devraient même en faire un sujet de discussions profondes et poussées.
En allant plus loin, toutes les grandes lois et autres projets devraient être discutés et débattus sur la place publique. Le Gouvernement prendra note des réflexions avant de rédiger la proposition de loi et la transmettre aux députés. Cela signifie adhésion et appropriation de l’opinion générale. Bref, une sorte de démocratie directe. Cette pratique devrait être appliquée dès qu’une loi a une portée et un impact direct sur la population (lire citoyen et contribuable).
Le débat sur la nouvelle structure d’Antananarivo ne doit pas occulter la vision moderne des choses. Nous ne devons pas être conservateurs, mais savoir nous projeter en avant. D’ici 10 ans ou 20 ans.
