EMMONAT : mobilisé Un plan de déstabilisation à l’échelle nationale
Des foyers de tension couvent ici et là. La conjoncture politique actuelle ne favorise pas du tout l’apaisement politique et social. Un certain nombre d’irrégularités engendre la grogne chez la population…
La situation politique et sociale actuelle résulte d’une grande manœuvre de déstabilisation visant les responsables du pays, notamment du gouvernement actuel. Les grands foyers de tension et ceux qui sont en cours, risquent de ternir l’image des actuels dirigeants.
En effet, ce qui s’est produit à Morondava n’est pas un cas isolé, si l’on se réfère à l’évolution de la situation actuelle. Des manœuvres politiques auraient été à l’origine de ces troubles meurtriers d’Analaiva et de Morondava, révèlent des sources parlementaires.
Il en est de même de Namakia où la grogne monte chez des employés de la SIRAMA, a-t-on appris hier. Ailleurs, l’affaire de l’abattoir de Toliara constitue également une autre source de grogne.
Les reproches formulés contre les actuels dirigeants au niveau politique ne sont pas en reste dans la situation actuelle. Les délestages et la recrudescence de l’insécurité dans les grandes villes s’invitent dans ces problèmes auxquels le gouvernement doit faire face en cette période de fin d’année.
Financement retracé
Un responsable au sein du gouvernement a fait savoir que de gros moyens auraient été utilisés par les détracteurs du régime. Des moyens financiers, entre autres, nous a confiés cette source. Selon ses dires, ces fonds proviendraient d’un pays arabe et impliquent d’anciennes personnalités de la Transition.
Ces fonds conséquents, estimés à des milliards d’Ariary, auraient été retracés. Une information qui avait également été relayée par un député. Toutefois, il n’a pas été signalé si des moyens logistiques avaient été mobilisés dans ces manœuvres politiques.
Face à cette situation, l’Organe Mixte de Conception (OMC) national s’est réuni hier à la Primature afin de prévenir un nouveau débordement susceptible d’être causé par ces multiples foyers de tension.
Marc A.
