Les choses bougent quand même
Nous entamons la dernière ligne droite de l’année 2014. Le bilan est mitigé pour le régime en place. En fait, il y eut des projets démarrés, redémarrés. Il y eut des actions, certes, mais tout semble fonctionner au ralenti.
Les observateurs pensent que le changement, promis au début de l’année, n’est pas évident. La corruption campe sur sa position : cela explique pourquoi il est impossible de la faire reculer d’un iota. Une nouvelle stratégie est en train de se mettre en place. On en verra l’impact l’année prochaine.
2014 n’a pas été l’année des grands chantiers. Ce fut celle des grandes intentions et des grandes dispositions et déterminations. A ce sujet, le régime excelle. Et tous les ministres s’accordent à reconnaître que 2014 a été une année destinée à mettre en place les dispositifs. La concrétisation commencera en 2015. Ce qui est logique, le Plan National de Développement met du temps à être ficelé. Et il est transformé en Plan National de Développement intérimaire.
Fort heureusement, les choses avancent à pas de géant concernant la réconciliation nationale. L’apaisement est en marche : Ravalomanana est de retour au pays, les prisonniers politiques seront relaxés, le Général Raoelina et le Colonel Raymond ont retrouvé la liberté. Jean Marc Koumba et les 4 employés de l’ACM ont bénéficié de la liberté provisoire, les 5 Chefs d’Etat se sont rencontrés au CCI Ivato, avec la médiation du FFKM.
Tout cela montre que les choses bougent. Oui, elles bougent quand même.
