2015 qui vivra verra
Une nouvelle année commence pour tout le monde. 2015 est là. Qu’en ferons-nous ? Nos souhaits ne peuvent être qu’une bonne et heureuse année. Comme toutes les années précédentes. Nous avions émis, au fond, des vœux pieux.
Quel beau gâchis de voir un pays se disant spirituel, chrétien ou musulman ou encore autres et confronté à une crise culturelle où les valeurs se perdent. Quel gâchis de voir des jeunes prisonniers de la débauche ou encore des adultes qui foulent au pied le respect des autres, l’intérêt du plus grand nombre. Les 5 années de transition ont été du gâchis pour le pays. Et nous mettrons au moins 10 années pour espérer retrouver une vraie croissance économique.
Une nouvelle année est là. Nous avons droit à l’espoir. Pendant une année, on s’est perdu en conjecture. Le sommet des 5, le retour de Ravalomanana, la libération des prisonniers politiques, la loi sur la décentralisation, la loi sur la Haute Cour de Justice, les dispositifs pour amener les « dahalo » à déposer leurs armes… On en passe. Tout cela aurait pu être terminé il y avait 5 ans. Que de temps perdu ! Il suffirait d’une vraie bonne volonté politique, d’un vrai patriotisme et de moins de cupidité pour que le pays se relevât.
Grave encore, pourquoi toujours attendre les poussettes de la Communauté Internationale pour avancer ? Tant qu’à faire, et c’est le sens de l’Etat, autant prendre les taureaux par les cornes et quel que soit le prix. Les Présidents africains de l’ancienne génération règlent les problèmes par des mallettes. Aujourd’hui, on les règle par des négociations et des accords.
On attend le prochain remaniement. Et l’opinion espère avoir affaire à des dirigeants qui ont le sens de l’Etat, justement. Et non de leaders qui ne pensent qu’aux 4 x4, aux bons d’essence et de crédits.
