Abattoir d’Ankadindratombo : Les employés lâchent du lest
Les employés de l’abattoir d’Ankadindratombo ont observé un mouvement de grève lundi dernier pour contester la fermeture de l’abattoir. Ils avaient, en effet, été sommés de quitter les lieux avant le 15 janvier prochain. Actuellement, ils ont fini par céder suite à une rencontre d’hier de leurs représentants avec le ministre de l’Elevage et de la Protection animale Joseph Martin Randriamampionona dit Dadafara.
« Nous ne contestons pas les questions organisationnelles si cela est fait dans le but d’améliorer les choses. Nous accepterons de quitter les lieux à la seule condition qu’un autre emplacement soit prévu pour nous accueillir et nous permettre d’exercer en toute sérénité», a affirmé l’un d’eux.
Le Ministre se « justifie »
L’initiative de déplacer cet abattoir vient du fait que la structure dégage des odeurs nauséabondes, engendre des problèmes d’insalubrité et entrave la circulation sur cet axe, a indiqué le ministre Joseph Martin Randriamampionona.
Benarivo Ramanamihaja, maire de la Commune, pour sa part, corrobore les propos du ministre selon lesquels la Commune serait en quête d’un partenaire à même de délocaliser cet abattoir vers Ankadievo. Des ressortissants chinois d’Ankadindratombo ont bien voulu s’associer à ce projet, en acceptant de payer la somme de 150 millions MGA. Selon les explications apportées, il ne s’agit aucunement de vendre le terrain ni l’abattoir aux Chinois. Il s’agirait plutôt de bail emphytéotique. D’après le Maire, cette somme devra permettre de construire à la fois une école publique à Ankadindratombo et un abattoir à Ankadievo. Il s’agira d’un abattoir aux normes internationales, selon le ministre qui espère que les travaux de construction de cette nouvelle infrastructure seront achevés d’ici avril prochain. Cette construction est, toutefois, soumise à une dérogation du ministère d’Etat en charge des Infrastructures, de l’Equipement et de l’Aménagement du territoire relative à l’acquisition de terrain.
C.R
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