Travaux publics : La réhabilitation des routes de la Capitale ne constitue pas une priorité
Ornières, nids-de-poule… constituent le calvaire quotidien des automobilistes de la Capitale. Les réparations de ces infrastructures routières tardent à venir et les seuls travaux réalisés s’apparentent à du «tip-top», comme l’on dit habituellement.
Le ministère des Travaux publics estime que la réhabilitation des routes de la Capitale ne constitue pas une priorité, contrairement aux ponts et aux routes nationales 5 et 2, qui demeurent une priorité du moment.
Or, force est de constater que les routes de la Capitale sont actuellement en proie à des dégradations avancées, notamment à cause des pluies torrentielles de ces derniers temps. Traverser certains quartiers, comme Andravoahangy, Ambatomainty ou encore Mahazoarivo, devient un véritable supplice pour les usagers de la route. Une situation susceptible d’engendrer des dommages importants au niveau du mécanisme des véhicules, mais également de causer des préjudices aux conducteurs, qui seront obligés de débourser d’importantes sommes d’argent dans l’entretien de leurs véhicules.
Cette disposition du ministère de tutelle résulte de l’insuffisance du budget. Effectivement, le budget consacré à l’entretien de l’ensemble de nos routes ne représente que 8% du budget de l’Etat, contre 70% dans certains pays d’Afrique, pour n’en citer que le Congo.
Roland Ratsiraka, ministre des Travaux publics, avait annoncé que les 47,696 milliards d’Ariary, disponibles pour cette saison de pluies, ne suffiront pas à maintenir les routes de la Grande île en bon état. Le ministre des Travaux publics avait fait état d’un budget annuel de 400 milliards d’Ariary. Un financement qui pourrait être tiré des fonds propres du pays.
Il importe, par conséquent, de trouver d’autres sources de financement. Roland Ratsiraka a déjà fait savoir que des mesures devraient être adoptées à ce sujet. Le paiement d’une vignette par les usagers des routes a été avancé à titre de suggestion.
L.R
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