Atteinte à la sûreté de l’Etat : Les SMS de Berija tracés
Les autorités ne font montre d’aucune tolérance lorsqu’il s’agit de sûreté de l’Etat. Que les suspects soient des étudiants, jeunes ou moins jeunes, dès qu’il s’agisse de tentative présumée de déstabilisation, les sanctions risquent d’être lourdes.
L’affaire « Berija » cet étudiant en médecine vétérinaire qui fait beaucoup parler de lui ces derniers temps, est en passe de faire surgir le nom de plusieurs hommes politiques, à en croire les explications d’une source proche du dossier. En effet, les échanges de SMS et de conversations téléphoniques entre cet étudiant, meneur de mouvements estudiantins, et des politiciens avaient été recueillis par les Forces de l’ordre. Des échanges constituent des preuves et qui tendent à alourdir les charges qui pèsent sur Berija.
Les politiciens, soupçonnés être derrière cette affaire, devront être convoqués par la Justice dans les prochains jours, pour répondre de cette affaire de tentative d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. Quelques jours avant les festivités de fin d’année, les Forces de l’ordre avaient convoqué des politiciens soupçonnés d’être incriminés dans ce dossier. Aucune information n’a, toutefois, filtré de ces interpellations. L’un de ces politiciens ayant fait l’objet de convocation serait ensuite parti pour l’étranger.
Une partie des étudiants réclament la libération de leur camarade, placé en détention provisoire à Tsiafahy. Des mouvements visant à réclamer cette libération se préparent dans les coulisses du campus universitaire.
Le Général Florens Rakotomahanina, Commandant de la Circonscription de la Gendarmerie Nationale Analamanga, lors de la cérémonie de présentation de vœux d’Iavoloha de vendredi dernier, n’a pas voulu commenter l’affaire en soulignant que celle-ci est actuellement entre les mains de la Justice.
Marc A.
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