MFB : Les dépenses doivent être priorisées
Il est stipulé dans l’Exposé des motifs de la Loi de Finances 2015 que le budget contenu dans ladite loi reflètera la volonté de redresser la situation économique du pays par la consolidation des piliers de la croissance économique. C’est pour former les acteurs budgétaires sur l’utilisation du budget 2015 et inviter les ministères à tenir compte des dépenses prioritaires qu’une formation sur la Circulaire d’Exécution Budgétaire s’est tenue hier au CCI d’Ivato, comme il est d’usage au début de chaque année.
Renforcer les capacités des différents acteurs budgétaires et se mettre à jour sur les nouvelles dispositions touchant l’exécution budgétaire, tels sont, entre autres, les objectifs de la formation qui s’est tenue hier au CCI d’Ivato, comme l’a souligné le Ministre des Finances et du Budget, le Pr-Ing Jean Razafindravonona. Son équipe était composée de, non seulement du Directeur Général du Budget dont le Département est le principal initiateur de cet atelier de travail, mais, également, des autres Directions Générales.
Tous les thèmes qui ont trait aux principes de base de la gestion budgétaire, l’exécution budgétaire, le contrôle financier, les opérations au niveau du Trésor, la gestion du Patrimoine, la gestion de la solde et du budget, les marchés publics, le partenariat Public Privé, ainsi que les mesures fiscales ont été abordés
Priorisation des dépenses et taux de régulation
Les actions inscrites dans le Plan National de Développement sont définies à partir de la vision présidentielle tendant à faire de Madagascar une « Nation moderne et prospère ». La loi de finances 2015 ambitionne, à terme, d’apporter les outils indispensables à la réalisation d’une telle vision déjà inscrite dans la Politique Générale de l’Etat.
Le Ministre des Finances et du Budget a mis en exergue la nécessité de prioriser les dépenses qui ont un impact direct sur la population, notamment la santé, l’éducation, le développement rural et la sécurité.
Le taux de régulation pour ce premier trimestre reste inchangé par rapport à la même période de l’année dernière : 4,3%. Selon le grand argentier, le mode de calcul se base sur le rythme de rentrée des recettes fiscales et douanières. Seuls les engagements jugés prioritaires devraient être pris en compte au cours de ce premier trimestre.
Le Pr-Ing Jean Razafindravonona a sensibilisé les responsables budgétaires sur tous les aspects de la bonne gouvernance notamment financière, monétaire, budgétaire et légale. Dans cette même optique, la mise en place d’une gestion axée sur les résultats inhérents au système du Budget Programme permettra une meilleure allocation des ressources.
Toute l’administration est désormais orientée vers la politique de proximité, un des axes stratégiques de la PGE. Pour l’effectivité de la déconcentration, un minimum de 50% d’affectation des crédits vers les Collectivités Territoriales Décentralisées est requis.
C.R
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