Secteur routier : Les attentes des uns et des autres
Le secteur routier est un secteur majeur qui ne doit pas être négligé. Avec la dégradation des infrastructures routières liée à la période de pluie, les usagers de la route ont de nombreuses attentes à l’égard du nouveau gouvernement du Gal Jean Ravelonarivo qui devra voir le jour incessamment. Il importe, selon bon nombre d’observateurs, que ceux qui seront à la tête du ministère des Travaux Publics aient connaissance des problèmes actuels du secteur routier, notamment l’insuffisance des fonds par rapport aux besoins, les impacts de la crise politique ou encore le problème de recouvrement des redevances à l’entretien routier. Il en est ainsi, également, des surcharges des camions, de la fluctuation de la circulation dans les grandes villes… Pas plus tard que jeudi dernier, le Fonds d’Entretien Routier (FER) a soulevé des arriérés de redevance sur les entretiens routiers qui s’élèvent à 176 milliards Ar depuis 2012.
Les responsables du ministère devront avoir la capacité de proposer des solutions à ces problématiques et de les défendre auprès de toutes les institutions nationales et des partenaires techniques et financiers.
D’autres estiment que les membres du gouvernement doivent être de bons managers, des techniciens honnêtes, intègres et patriotes, n’ayant pas encore fait l’objet d’une condamnation judiciaire et pouvant respecter aussi bien la déontologie administrative que l’éthique du métier, entre autres, l’orthodoxie financière.
Rôle des entreprises locales
Des économistes affirment de leur côté que les entreprises de BTP locales jouent un rôle majeur dans le développement économique et social de Madagascar et les dirigeants devraient en tenir compte. Face notamment à l’ampleur des dégâts causés par les fortes pluies, il est primordial que le ministère de la Tutelle ait la capacité de défendre l’importance et les enjeux de l’aménagement, des entretiens (périodiques et courant) des routes sur l’économie nationale et le développement de la nation auprès des membres du gouvernement, du Premier Ministre et du Président. Il doit, également, être à même de négocier les intérêts de l’Etat, des entreprises locales et du peuple Malgache auprès des bailleurs de fonds.
L’ensemble de la population, lui, souhaite que les routes soient praticables aussi bien en ville qu’au niveau des routes nationales puisqu’elles permettent la circulation des personnes et de ses biens.
C.R
Imprimer
