Conjoncture : Le HVM réfute toutes les récriminations du groupe d’Ambodivona
Le parti politique HVM, du moins ses membres, ont reagi face aux accusations lancées par l’Alliance d’Ambodivona. Henry Rabary Njaka, le SG du HVM, et Paul Rabary, son adjoint, étaient intervenus séparément sur 2 chaines privées de la capitale pour parler de la situation nationale. De leurs avis, la nomination du Premier Ministre a suivi les règles de la constitution. L’article 54 de la constitution a été respecté, selon Paul Rabary, lors une intervention télévisée, hier soir. Il a signalé que la majorité a été atteinte par les signatures de 120 députés présentant 15 noms de Premiers Ministrables. Le Président de la République a ainsi choisi un nom parmi ces 15. D’ailleurs, pour lui, la majorité est celle de ces 120 députés.
En parlant de la décision du Conseil d’État d’hier, le SG adjoint du HVM et non moins ministre de l’éducation nationale, s’en est réjoui tout en soulignant que justice a été rendue et que les actes de gouvernement étaintt non susceptibles de recours.
Gouvernement et ouverture
La mise en place du nouveau gouvernement a été évoquée, hier, par les membres du HVM, lors de ces interventions télévisées. Pour Paul Rabary, le HVM a toujours prôné l’ouverture et l’unité dans la différence. Toutefois, il a souligné que cette ouverture se limite à ceux qui veulent s’atteler au développement du pays. Une occasion pour lui de démentir les rumeurs de revendication du HVM concernant l’attribution de la majorité de sièges au sein de la nouvelle équipe Ravelonarivo. « La priorité est de se donner la main pour développer le pays, le HVM n’entend pas verrouiller le système politique tel que l’ont adopté les régimes précédents », a-t-il indiqué.
En revanche, le HVM entend bien séparer les choses politiques avec la réconciliation nationale en soulignant que celle ci ne rime pas avec le partage de sièges au sein du gouvernement. Un processus de réconciliation qu’il estime nécessaire pour avancer vers la stabilité et l’alternance apaisée dans l’histoire du pays.
Marc A.
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