Communales: un enjeu vital
Tous les partis politiques commencent à concentrer leurs actions en vue des prochaines élections communales. C’est la compétition avant la lettre. Il faudrait les bons candidats au poste de maire, les bons candidats au poste de conseillers municipaux. Il faut préparer les candidats aux sénatoriales.
Madagascar compte 20 millions d’habitants. Mais les bons candidats ne courent pas les rues, finalement. Aux yeux des analystes, les partis politiques ont, dans un sens, pollué la grande majorité des technocrates. Et ceux qui disposent encore d’un minimum de vertus préfèrent ne pas se mouiller pour rester sec.
Vous prenez une localité. Les potentiels candidats sont connus. Un parti arrive. Un autre efface ses traces peu de temps après. Un autre parti efface à son tour les traces de son prédécesseur. Et au bout du compte, les fameux potentiels candidats sont obligés de vendre leurs qualités au plus offrant.
Cela inclut les paramètres suivants : sécurité de l’emploi, intérêt, garantie d’un point de chute et d’un avenir convenable à terme. D’une manière générale, sur ce terrain, on ne peut pas rivaliser avec le ou les partis au pouvoir.
Aucun commentaire pour le HVM. Ce parti est celui du Président en exercice. En revanche, les Tim, Leader Fanilo et autres ont des raisons stratégiques de rester dans le giron du pouvoir. Ils ont besoin de prérogatives de puissance publique pour rebondir dans ces élections. Le Tim est en connaissance de cause.
Les partis d’opposition comme le Mapar, Hiaraka isika… eux, misent sur leur statut pour placer des élus. Les communales sont des élections de proximité. Donc il est question de base politique. D’où l’importance de ces élections du 17 juillet. Et le HVM est pleinement conscient de l’importance de l’enjeu. Pas seulement le HVM. Lorsqu’on parle de décentralisation effective, on comprendra pourquoi il faut contrôler politiquement les collectivités décentralisées.
