François Goldblatt : «Le nouveau code minier ne doit pas remettre en cause les anciens et les contrats en cours…»
Les contrats en cours ou déjà passés ne seront nullement remis en cause quoi qu’il advienne, avec le nouveau Code Minier. C’est un point qui a rassuré SEM François Goldblatt, l’Ambassadeur de France à Madagascar, qui a rendu une visite de courtoisie au Ministre auprès de la Présidence chargé des Mines et du Pétrole, le 24 Février dernier, à Ampandrianomby. Il est important, selon ce diplomate, en tant qu’Ambassadeur à Madagascar, de pouvoir expliquer à ceux qui souhaitent savoir comment ils seront traités s’ils viennent investir ici.
Permis d’exploration
Cette rencontre a par ailleurs permis d’éclaircir certaines zones d’ombre. «Je voulais voir avec le ministre où nous en étions sur certains sujets importants pour l’avenir de Madagascar, à savoir le secteur minier». Selon ses dires, l’entretien a permis de mieux comprendre certains points qui étaient pour les observateurs étrangers des motifs d’interrogation, du fait qu’il n’y ait pas de rythme plus rapide dans l’attribution des permis d’exploration qui étaient demandés, il y a plusieurs années.
L’explication du Ministre auprès de la Présidence, Lalaharisaina Joéli Valérien, était convaincante, selon ses dires. Ce membre du gouvernement a souligné que les permis miniers octroyés ne sont pas toujours utilisés comme il se doit, mais font par contre l’objet de spéculation et ne bénéficient ainsi aucunement à la population malagasy. Le côté «environnemental» doit aussi être pris en compte. Il faut séparer le bon grain de l’ivraie, a fait savoir le Ministre Lalaharisaina Joéli Valérien, justifiant ainsi le rythme requis dans l’attribution de permis. Il n’a pas manqué de souligner que la porte de la grande île est ouverte aux investisseurs, mais que la législation en vigueur doit être respectée.
C.R
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