Rupture d’une digue de la Sisaony : La capitale reste sous la menace d’inondation
Il n’arrête pas de pleuvoir après une courte accalmie de quelques jours. Et voilà les conséquences : la montée des eaux. Les secours s’organisent mais ils sont très limités, faute de moyens…
Le fleuve Sisaony est sorti de son lit mercredi soir. La digue de Soavina, dans l’Atsimondrano, a cédé sous la pression de l’eau dont le volume a gonflé, alimenté par les intempéries de ces derniers jours. Les conséquences sont visiblement désastreuses pour les riverains puisque, selon les informations recueillies, les eaux ont investi les communes d’ Androhibe, Soavina, Ampanefy, Ampahitrosy et Soalandy. Plusieurs dizaines de maisons ont été détruites, une bonne partie des habitants ont été surpris par la montée des eaux et sont même restés bloqués chez eux.
Environ 10 252 sinistrés sont recensés dans ces 5 communes. La procédure d’évacuation s’est effectuée dans la précipitation, les riverains ont été pris de court par l’ampleur du phénomène. Les sinistrés se sont organisés tant bien que mal pour sauver le peu qui leur restait en emportant le strict nécessaire et traversé la rivière en crue soit à partir de barques improvisées, soit avec l’aide des éléments du Corps de Protection Civile constamment sur le qui-vive. Les représentants du BNGRC se sont rendus sur place afin de constater de visu la situation et déterminer ainsi les stratégies à adopter. Des lots de tentes devraient très prochainement être mis à la disposition des sinistrés. En attendant, ceux qui n’ont pas trouvé un abri chez des familles proches ont été hébergés de manière temporaire soit dans les églises, les locaux de la commune, les Ecoles publiques ou les fokontany.
L.R
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