Intempéries : Les tananariviens toujours sur le qui-vive
Qu’adviendra-t-il de la capitale? Epargnée des cyclones, elle est, en revanche, exposée aux inondations, aux éboulements et aux affaissements de maison à cause de sa situation géographique. Ses 2 millions d’habitants se demandent ce que demain sera fait.
La population tananarivienne est toujours sur le qui-vive. Les orages continuent de s’abattre sur la capitale et entraînent des dégâts considérables. Les éboulements ainsi que les inondations touchent plusieurs quartiers de la capitale et ses environs. Le grand Tana reste toujours en alerte rouge depuis le 1er mars, par rapport à la montée des eaux de la Sisaony, Imamba et Ikopa. 13 districts sont particulièrement touchés par les inondations qui ont provoqué les cinq points de rupture de la digue contre les crues de Sisaony et une digue contre la crue de l’Imamba au niveau du Soavimasoandro. Du côté d’Atsimondrano, les habitants sont loin de reprendre une vie normale après la rupture de la digue de Soavina. Le niveau de l’eau n’a pas encore baissé. Pas plus tard qu’hier le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes, le Ministère de l’Intérieur et de la Réforme Administrative (BNGRC) ont lancé une alerte face aux menaces d’éboulement. Afin d’éviter les accidents, les populations d’Avaratr’Ankatso et d’Ambolokandrina sont priés d’évacuer les lieux. De même, la prudence est de mise pour les populations installées en contrebas de la colline de Manjakamiadana.
Vola R
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